Le Loing affluent gauche de la Seine, dont le cours long de 143 km traverse les départements de l’Yonne, du Loiret et de Seine-et-Marne.Sur la jolie rivière du Loing qui serpente les si capricieusement à travers les prés herbeux, s’élèvent encore quelques moulins; jadis on en comptait bien davantage. Grez-sur-Loing possédait ainsi six moulins qui ont fait autrefois sa prospérité, y compris le moulin de la Fosse. On y venait de tous les environs moudre son grain. (compléter votre lecture sur le Loing)
Moulin des Fontaines : Du moulin des Fontaines, on ne trouve aucun document. II ne devait pas être de grande importance. Seul un acte notarial de 1692, il est indiqué que Marin Garnier est dénommé meunier du moulin des Fontaines, il passera plus tard au moulin du Roy et finira sa vie au moulin de la Fosse.
Moulin Rouge ou moulin Bréhault : Le moulin Rouge au-dessus du moulin d’Ulay situé entre les deux paroisses de Fromonville et de Grez, il était d’ailleurs nommé quelquefois moulin de Fromonville. Mais il dépendait du Seigneur de Larchant où il y avait la ferme du Chapitre, un bien des Templiers de la Commanderie de Beauvais. Les fermiers de ce village étaient tenus de faire moudre leur grain à ce moulin. Lors de la révolution, le moulin fut vendu comme bien national et transformé par la suite en scierie. Du fait actuellement de la situation à l’embouchure du canal du Loing, la suppression de l’écluse de Fromonville qui régulait autrefois le niveau de l’eau du canal, a été installée à l’endroit du moulin Rouge, un système automatisé qui régule l’eau du canal et entraîne des changements rapides et important du niveau de l’eau dans la portion de la rivière qui traverse le village de Grez.
Moulin du Hulay ou d’Ulay : Ce moulin appartient à l’origine au XIIème siècle à la commanderie de templiers de Beauvais-en-Gâtinais. Dans le jardin subsiste la pierre tombale de frère Simon, templier, décédé en 1272. De 1664 à 1795, le moulin est loué à des meuniers de la famille Guillemain. En 1795, il est vendu à la famille Betz. Son activité cesse après la Seconde Guerre mondiale. Fortement endommagé par un incendie, il a été entièrement restauré par une famille américaine.
Moulin du Roy : Le moulin du Roy faisait partie des anciens moulins. Il a eut à subir des dommages au cours de la guerre de Cent ans, détruit sur ordre de l’armée. Reconstruit par la suite en 1447, Etienne de Vannes vend à Jean Oddot et Guillaume Simon meuniers. Le moulin reprit son exploitation normal. Plusieurs meuniers prendront la suite. En 1601, il est la propriété d’Antoinette de Pons, marquise de Guercheville. En 1745, François Vincent Garnier, l’exploite mais après sa mort en 1783, sa veuve se remarie avec Jacques Betz qui l’exploitera jusqu’en 1818, date à laquelle il le vend à la Famille Demay. Le nouveau propriétaire le démoli en partie ne conservant que la base avec la roue et fait construire une maison résidentielle telle que l’on peut la voir encore aujourd’hui
Moulin de la Fosse : Quoique sur le territoire de Bourron, le moulin de la Fosse s’est trouvé souvent mêlé à l’histoire de Grez. Il peut être considéré comme faisant partie du pays. Propriété de la famille Amer, puis de celle de Sailly, seigneurs de Moncourt, ce moulin passe aux mains des seigneurs de Bourron dès 1528. Il y a eut une succession de meuniers jusqu’au jour où la ville de Paris s’en est rendus acquéreur lors de la captation des sources du Loing. Ce bâtiment, reconstruit au XXe siècle, comporte trois étages soutenus par des contreforts. L’importante déclivité du Loing à cet endroit crée un important courant. Il y a encore quelques années, il produisait sa propre électricité, du 110 volt.